Le courrier électronique d’une entreprise qui emploie 100 personnes engendre chaque année 13,6 tonnes d’équivalent CO2, ce qui équivaut à 14 voyages aller-retour Paris-New-York, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Lorsqu’on sait qu’un Français sur deux passe plus de temps à son bureau qu’il ne passe chez lui, il devient légitime, voire nécessaire, de se poser des questions quant à notre impact sur l’environnement.
Selon de nombreux géostratèges, l’importance économique des énergies fossiles n’est pas étrangère à l’embrasement des conflits armés dans les contrées riches en hydrocarbures. En sus de la « malédiction du pétrole », la pénurie annoncée des ressources énergétiques classiques ne laisse pas une marge de manœuvre étendue… Il s’agira d’accélérer la migration vers les énergies propres, notamment pour la production de l’électricité, qui représente aujourd’hui près du quart de la consommation finale d’énergie en France.
Bien que la tendance soit à la correction voire à l’effondrement des prix dans certaines régions du monde, l’envolée du prix de la pierre (c’est-à-dire le logement ancien) dès le dernier quart du XXe siècle continue de peser sur le taux de concrétisation des projets d’investissement immobilier des ménages. Catalysée par des facteurs exogènes dont la croissance démographique, l’expansion urbaine et la bulle immobilière sont les figures de proue, la multiplication des habitations de petite surface a favorisé l’émergence d’une approche fonctionnelle et pragmatique de l’aménagement des intérieurs. Objectif ? Optimiser ses espaces intérieurs pour gagner quelques précieux mètres carrés.
La crise que connaît le secteur immobilier en France n’a en rien impacté l’engouement des Français pour les travaux d’aménagement. Durant les trois dernières années, un Français sur trois a réalisé des travaux d’intérieur pour améliorer ou réhabiliter sa maison, selon une étude de l’Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement (UNIFA). Réalisée auprès de 2000 Français, cette étude révèle par ailleurs que l’investissement dans l’intérieur procure aux propriétaires un sentiment de sécurité. Cette tendance serait en partie imputable à certaines émissions de télévision et aux magazines dédiés à la décoration d’intérieur. De plus, quand la capacité d’achat d’un habitat plus grand n’est pas possible, et bien on cherche à faire plus grand chez soi !
La population californienne est de plus en plus ouverte à l’idée de boire une eau issue de la filtration et la purification des eaux usées. Le facteur beurk ou « yuck factor » en anglais, est donc en passe d’être brisé dans cet Etat de la côte Ouest des Etats-Unis. Et pour cause : une sécheresse historique y persiste depuis 2012, la pire depuis 1200 ans.
Le climatiseur qui rend l’âme un mois après l’expiration de sa garantie, la machine à laver qui tousse des années avant la fin de sa durée de vie, l’ampoule suspicieuse qui cesse d’éclairer sans raison apparente… Volontaire, planifiée et parfois systématique, l’obsolescence programmée ronge depuis quelques années le marché des appareils électroniques et électroménagers, au grand dam des consommateurs. Si elle reste difficilement décelable à l’achat, la mort programmée de nos appareils n’est pas une fatalité.